Je pourrais en rire, mais ce n’est pas ce qui me vient au premier coup d’oeil et ce n’est pas de mon fait, à moi, terre, mère, comme vous dîtes et là,je ris encore car si vous traitez vos mères ainsi…et quand bien même finalement, on voit comment vous procédez avec vos propres frères, avec le même dédain, ce qui amène à ce résultat désolant: de lieux sans âmes, avec seulement ce qu’il reste de vos présences, l’abject de vos vies, soulevé, broyé, enseveli dans ma chair et eux même, vos propres frères, arrachés, broyés, emportés (et si vous le pouviez, loin, loin, d’ici , parfois même, noyés dans la mer,- et en soit, vous n’y apportez pas plus d’attention qu’à moi même – tout ça, entouré de grillages, de barbelés, alors que moi, je vous ai tout offert, la richesse, la beauté, de quoi vous nourrir, ce qui vous meut, un espace incommensurable, une étendue pour le jeu le la vie, et là, vous, vous le piétinez.