La vague écarlate se gorge de désir, se loge dans les creux, tourne à plein et se vide dans un pli de ciel blanc. Joueuse, elle perle d’envie sur le ventre des enfants éclatants, puis se gonfle en mer puissante. Alors les digues lâchent devant mille yeux de silence. Les cris rauques appellent un écho ancestral, une réponse complète qui ne se propage que par bribes. « Bateau, à mer », première certitude d’enfants dont le destin s’est joué là, dans l’opacité du creux de la terre, rempli des attentes d’une eau bleue qui a peur.
Merci de ce texte très fort, court, chaque mot me poursuit.
Merci ça me touche beaucoup
« Mille yeux de silence ». C’est très beau. Doux et si dur à la fois.
Cette vague entre minéral et humain est très belle.
Merci beaucoup
Merci pour votre lecture pleine d’acuité, ça me donne à penser…