Les maisons se dérident, leurs étages plongent en toi à rebours, la rue entière se gondole, offrant aux promeneurs la farce rieuse des combles devenues caves, des lucarnes en apnée, des riverains qui marchent sur la tête et des cyclistes dont les vélos planquent leurs roues derrière de hautes herbes qui tombent du ciel. Les briques, réputées moroses se prennent au jeu. Ta surface est spectacle, spectaculaire et ondoyante, la photo qu’on fait de toi n’est jamais la même que celle qu’on a fait la veille, au même endroit et à la même heure. Miroir liquide, intense, la ville explore ses limites dans tes profondeurs.
J’aime beaucoup l’idée et le rythme merci !
Merci Marie!
J’aime bien « les lucarnes en apnée »!
Merci Solange pour ce commentaire. L’idée de la lucarne en apnée m’a amusée.
Et nous, nous explorons le monde vu par vous. Quel beau texte !
Merci Helena cela me touche beaucoup.