Comme une carte postale de l’ancien temps , vue panoramique, comme pour donner à voir un espace infini qu’il suffirait d’admirer pour le voir déborder de la carte. Comme le ciel mange la moitié de la vue haute, comme bleu clair, comme en pleine dégustation du vert des jardins du coteau. Comme le fleuve mange la moitié de la vue basse, comme bleu foncé, comme tournant au noir par-dessous les reflets, comme en pleine dégustation du vert de la petite plaine du bas. Comme entre les deux, comme dans les mâchoires des bleus, le village, en long, avec le château au milieu, comme à peu près, comme en haut par rapport au village, comme posé au-dessus, comme au-dessus. Le pont est comme une artère nourricière, comme fémorale de ce corps qui n’en finit pas de se faire mâcher, comme sans violence non-nécessaire, comme naturellement. Comme une vache broute de l’herbe, comme la vue de l’intérieur de sa gueule, comme tout une partie de monde en train de se faire mastiquer lentement dans une mâchoire de vache, et de broyer les insectes, comme posés là, entre la mâchoire de la vache et l’herbe.