Les bêtes fichées aux barres verticales légèrement obliques, de bois lisse ou tourné sur toute leur longueur. Vaches cornues, cheval harnaché, souris et lapin en habit, tous de même taille sans vraisemblance d’échelle assez grands et solides pour supporter le poids de corps adultes. Le tout sur un plateau tournant ici à l’arrêt. Un manège pour petits et grands. Une réplique de manège à l’ancienne avec sa calèche, son bateau à vapeurs, son omnibus. Sur le cylindre central, pivot et cache du mécanisme principal, une fresque tirée à la brosse, de peinture épaisse et brillante résistant aux intempéries. Envol de jupe et capeline à la Watteau sur fond de jardin à l’anglaise. Cieux d’un bleu chromo essuyé. Une tête d’angelot Raphaëlite surgit d’un nuage modelé en trois tons . La foraine adossée au cylindre dépiaute un bonbon, un trésor extirpé de la poche à billet qui enserre la taille. Deux hauts parleurs diffusent un air d’accordéon mais le bruit incessant des marteaux piqueur étouffe le son. Un manège place Genette à Grenoble. Un manège à l’arrêt un jour de juillet caniculaire …
(celui de « l’Arnaque » proposait des femmes avenantes (?) assez hors champ quand même) (celui de « L’homme qui en savait trop » avec la fille de Sir Alfred qui perd ses lunettes – tiens, des lunettes ? – en dessous, tu te rappelles ou bien ? ) (on aime ça : il y en avait un à l’entrée du bois de Vincennes – côté Saint-Mandé – les jeunes gens étaient affublés de tournevis et devaient parvenir à capturer grâce à l’outil des oeillets de métal – un jeu qui existe sans doute encore – si je fais la photo (demain je vais à Saint-Mandé) je la pose dedicated to you –
Ceux des films je les ai laissés en plan . Ceux du boulevard, d’ Anvers à Pigalle, ils rôdent .