L’immense portail est entièrement ouvert. L’homme entre en tirant sur une corde qui entraine un fardeau, c’est un char qu’il traine à la force de ses bras, il avance par à coup, pose un pied, puis l’autre, lentement. Son passage laisse des traces dans la poussière, il souffle, compte ses pas dans sa tête. Au bout du chemin, à gauche, près de la véranda, il s’arrête, s’essuie le visage dans la manche et découvre son butin. Ce sont des rondins de bois empilés, du platane, où peut être du chêne. Il les porte un à un et les disposes avec précision, jusqu’a que cela créait un tas ordonné et que le char soit vide. Il lève la tête, et, d’un geste de la main, salut l’enfant qui l’ignore. Il reste là et observe tout autour de lui.