Il y a des murs blanc recouvert d’un drôle d’enduit en relief, présentant des aspérités comme des blancs montés en neige qui se seraient solidifiés. On y a accroché des photos de lieux touristiques. L’Acropole, le théâtre d’Epidaure et d’autres moins connus. Toutes les vues sont en noir et blanc encadrées de métal, ce qui fait penser à celles que l’on pouvait voir sur les parois des wagons de chemin de fer. Au sol un carrelage noir pour l’heure encore brillant.
Un mur est rouge et les autres d’un gris presque noir. On peut y voir des gros plans de tatouages sur des fragments de corps photographiés en intérieur. Au sol on a posé sur l’ancien ciment de ce qui a été un entrepôt un plancher de bois sombre.
Le sol ici est cimenté grossièrement, comme lacéré par endroit de vieilles cicatrices sèches, prise dans le dur, travaillées par des années d’allées et venues incessantes. Au mur quelques punaises auxquelles restent accrochés de petits lambeaux de ce qui semble avoir été des affiches.
La peinture mate a vieilli. Entre deux aquarelles on voit les traces de cadres anciens, rectangles plus clairs sur le blanc jauni. Les tomettes ont pâli près de la porte. On y distingue quelques miettes sous la grande table.