Il a garé la camionnette sur la place. La rue est trop étroite, il s’en souvient. Il avance la tête légèrement penchée, comme un qui réfléchit. Sur son épaule droite le furet enroulé en cercle prend des airs de lasso. De la main gauche il tient une caisse à outil .Il avance, regarde quelques secondes la vitrine du tatoueur, pose la caisse sur le trottoir, sort son téléphone de la poche de poitrine du bleu . Oui j’y arrive, tu peux me rejoindre. La patronne du restaurant grec est déjà sortie. Elle lui tend la main en le remerciant .