Farid Benba, rez de chaussée célibataire gardien depuis 2004
Pascal Blancheteau, cinquième gauche en congé longue maladie
Colia Betz, deuxième droite; a publié un roman : Blanche où la traversée, et un recueil de nouvelles : Masques. (de son vrai nom Anna Seliger; nom qui serait, d’après Etienne Huet, un autre hétéronyme)
Aude Brami, troisième droite, agente immobilière en congé maternité
Paul Côme, rez-de-chaussée droite, se déplace à vélo et siffle dans la cour
Dominique Delarue et fier de l’être vivait au septième jusqu’à avant hier
Jeanne Didelon, troisième droite responsable clientèle dans un grand magasin de la banlieue sud, compagne d’Aude Brami et mère de leur fils Adam
Cerise Demonge (cherchez Vintrage sur l’interphone déroulant), sous-locataire d’un studio au huitième
Martin Even, cinquième droite, stewart et polyglotte ; ne prends jamais l’ascenseur; frère de Martine Prouve-Even
Yin Fan étudiante en droit voisine de palier de Cerise Demonge (et du garçon qui aimait les livres) : roule à trottinette
Marianne Galtier, troisième droite : que sait-on de Marianne sinon qu’elle est grande et s’habille de couleurs vives
La famille Henri: Patrice, Loane et leurs trois enfants Agate, Côme, Martial. Ont une chienne nommée Berlioze et une poussette toujours garée dans le hall
Etienne Huet, troisième gauche, co propriétaire depuis 1987 connait l’immeuble sur le bout des doigts
Claude-Marc Janclos, quatrième droite prothésiste dentaire en instance de divorce
André Joubert, troisième gauche soixante-treize ans retraité de l’éducation nationale en union libre avec Simone Perlman quatre-vingt-un ans
Johan Langevin, cinquième danseur membre d’une compagnie berlinoise à un orteil surnuméraire au pied droit
Elise Laudenbach DRH, ses enfants Léa et Félix, locataire depuis deux mois
Marguerite Macaille née Dulin, assistante maternelle et Patrick Macaille postier son époux, occupent un trois pièces au rez de chaussée ; Jade Macaille- Dulin leur fille, dix-sept ans en terminale
Justine Majorek, clown anime des ateliers mouvement en Seine saint Denis
Danièle Marteau éclairagiste de théâtre, quarante-huit ans depuis le 17 avril, raconte volontiers qu’elle a cru à une blague quand elle a reçu un appel de Pierre Cloud pour éclairer Fin de partie de Samuel Beckett
Marie-Anne Meffre, trente ans professeure de français dans un établissement du quatorzième arrondissement (actuellement en télé travail) vit en colocation avec Justine Majorek et Nicolas Paskin
Thomas Nahum, propriétaire du quatre pièce du troisième étage (et de deux studios au huitième), absent depuis six mois
Nicolas Paskin, artiste plasticien autodidacte privilégiant la rue et ses murs, se dit arrière petit neveu du peintre qui s’écrit avec un C : en colocation avec Marie-Anne Meffre et Justine Majoreck
Simone Perlman quatre-vingt-un ans fleuriste à la retraite en union libre avec André Joubert
Marine Prouve-Even et Paul Prouve cinquième gauche, professeure d’anglais et maitre des écoles
Lucien Portovski, décédé le 17 avril , premier gauche
Lisette Portovski, décédée le 10 avril, premier droite…
Dans leur désordre d’apparition : Cynthia Hormann, Jean Dominique Houdret, le garçon qui aimait les livres, l’infirmière aux chansons ; les Herrera; Guitare et Algorithme; un dératiseur ; Barbès-Rochechouart ; trois pompiers volontaires ; Samuel Beckett ; Aline et Christophe ; Pina Bausch ; Armand colin ; la victime ; l’Abbé Souris ou Soury ; Gilles Deleuze ; Jack London ; Mrs Muir ; Maryam Benba une sœur de passage ; Himmler; Les Nymphéas ; Les studio de Boulogne; Rudolph Steiner; Le malade du quatrième ; Gustav Mahler; Guy des Cars, La méthode Ogino ; Descartes; Moulinex et Arthur Martin; L’employée des pompes funèbres; Anne-Marie Stretter; Le joueur de flute de Hamelin; Gaspard le la nuit ; Fenêtres sur cour; Un clandestin ; La Fontaine de Buri ; Anicet; L’architecte décédé ; Dieu ; Perlimpinpin ; L’enfant du sixième; L’Ours Pimpin qui était un Pingouin ; Johnny Rubab; Le chant des partisans; L’amie invisible…
Belle collection de pelotes de fils à tricoter. Suivrais particulièrement le danseur membre d’une compagnie berlinoise avec un orteil surnuméraire au pied droit ou les deux Portovski…
Merci Jean-Luc me demande aussi ce qui peut suivre .
Calant sur cette proposition, bien content de lire ce texte. Du coup j’y vois plus clair c’est certain ! Et non, ce n’est pas une blague. Le déclencheur c’est : » Dans leur désordre d’apparition » … ( le déclencheur, la gachette, la corde qui vibre, paf ! ou bang ! le bruit que ça fait … et on se fiche bien où va se loger la flèche )
Ce qui est drôle c’est comment l’imprécision de la consigne finit par créer de la netteté à partir de milles pistes confuses. ( Elle sont confuses, tant que l’on voudra être un peu trop—peut-être que c’est important de le préciser ce un « petit peu trop » —être précis)
(A moins que justement la précision ne soit qu’une autre manifestation du flou ? )
Merci Nathalie !
Merci Patrick heureuse si « déclencheur » ( de mon côté même constat, c’est quand cette phrase est venue que j’ai trouvé une ouverture possible )
Merci Nathalie. Merci non exhaustif pour ces noms et le désordre des apparitions. Ils nous ouvrent les possibles. Merci.
merci Ugo … ( je pense aux Ailes du désir de Wenders à cette polyphonie de voix, à la limite de la cacophonie, dans le récepteur émetteur des anges . Ces instants captés d’un appartement à l’autre ; ses pensées soudain audibles dans leur désordre d’apparition )
je suis pas claire mais ça viendra j’espère
oh quelle liste ! avec tout de même une présence pour chacun… davantage que leurs noms… et quelle belle queue
Alors là ! Si je pouvais écrire le quart de la moitié du commencement… Hallucinant d’abondance, de présence, d’inconnu aussi… Te lire est toujours merveilleux, tant d’audace.