Étrange architecture. Quatre sols de différents niveaux et un seul mur. Tous identiques, recouverts de la même peinture hydrofuge, couleur blanc cassé mate, à base de résine époxy. À y regarder mieux, ce lieu devait être à l’envers.
l’eau glisse sur lui
à marcher sur la tête
forte malchance
Programmée pour vingt-deux représentations, la pièce prévue ne s’y joua qu’une seule et unique fois en raison de très mauvaises conditions météorologiques.
(Jouer dehors c’est toujours risqué, annulations faute de repli). Ce roman de fragments qui se construit avec ses mystères : disparus; lame, traces : de craie ou d’évier de pierre ; décor «époxy » à l’envers … comme un rêve
Avec ton texte , le « blanc cassé » mate les velléités de mise en scène. Heureusement qu’on n’y a pas accroché des tableaux de maîtres. A la rigueur des fanfreluches en papier crépon.. ça aurait dégouliné moderne en multicolore… A ce stade de déception fictive, il vaut mieux démonter le décor. J’attends le prochain… 22 v’là les keufs !
Les décors de cinéma en carton pâte m’ont toujours fait rire, on ne peut pas y claquer les portes et derrière c’est le bric à brac habituel des accessoiristes. En tout cas personne n’y rêve longtemps. Quant à écrire longtemps sur les sols et les murs, on voit bien que c’est Pantagruelique… Il y en a partout… partout où on a mis,met,mettra les pieds et le regard, je cherche encore ma préférence… et ta préférence à toi… Sont-ce les textures qui nous guident ?
Merci Nathalie, merci Marie Thérèse de passer par là. Vos optimismes me touchent. Mais je ne suis pas sûr que mes pirouettes tiennent la route. Je crains même qu’elles finissent dans le mur.
Optimisme va avec Optimal; mais on n’est jamais obligé.e.s de s’y contraindre si on a pire à faire, celui qui n’est jamais certain…Si tu le crains vraiment tu peux mettre un casque !