Elle ou bien lui a laissé une invitation à idée, parlant de douce folie, invitant carrément à un beau préambule… Ce doit bien être une elle !
Dans la guirlande posée autour de l’invitation, j’ai essayé de laisser l’empreinte.
Pour cela, un long moment tête baissée dans la touffe de géranium,
la guirlande nouée dans les cheveux, le géranium mouillé encore de rosée.
Elle -définitivement, je crois ferme en une elle- a trouvé la demande gravée sur le carreau.
Elle a trouvé le système perfectionné, elle-même a créé un nid. Et puis écrit en rouge.
J’ai écrit avec mon rouge à lèvres sur le carreau.
Ce qui ne se devine peut-être pas, c’est que les mots, d’abord, se sont posés.
Posés avec lèvres, lissés seulement après.
Elle a maintenant un nom, Sibelle.
Il y a quelque chose de vibrant dans les derniers mots écrits, fin d’un mouvement ?
Peut-être une danseuse…
Avec le chiffon que j’avais, j’ai bien effacé la trace.
J’avais d’abord écrit : Cybèle.
Quel beau nom à l’héroïne de votre texte. Merci