Encore le Corbusier peut être mais pas sûr . Je me couche sur le côté ventre lourd de l’enfant, posé déposé en lisière . Tout près respire un autre corps allongé sur le sol ou presque.
Par la fenêtre sans volet la nuit gagne très doucement ça sent le tabac froid et d’autres odeurs inconnues tressées au sentiment d’ enfance d’être au troisième étage autant dire en plein ciel.
Grand lit -plain pied avec le jardin aux cactus que la nuit éteint sans les effacer. La baie est un hublot , bonheur d’écarter bras et jambes, corps glissant sur le blanc du drap.
Grande mollesse douce et bois du lit d’enfant. Impossible d’en retrouver la place dans la pièce tant le corps fond délices dans le noir.