quelques îles au large de Singapour où l’empire du milieu a décidé d’implanter quelque usine gigantesque (de panneaux solaires il semble) et en chasse les habitants (je ne vois pas non plus le rapport, mais il ne s’agit là simplement que d’une image illustrative et contemporaine)
Il y avait dans le La vie devant soi de monsieur Emile Ajar prix goncourt 1975 cette façon de s’en prendre à la façon de dire des enfants. Vu par les yeux des enfants (les linéaments de la mémoire m’emportent vers la manière d’en terminer de l’auteur (il avait soixante-six ans, chiffre partiel de la bête), qui pointe vers celle du héros d’un film qui évoque la Serbie de l’immonde (Lost Country, Vladimir Perisic, 2023) qui fait de même choisissant le modus operandi de Virginia Woolf) l’écrit l’était avec les mots des enfants – mais j’ai perdu il me semble cette façon de faire – je n’ai nullement l’envie ni la possibilité ni la volonté ni le courage et j’en passe d’entreprendre quelque chose de ce genre qui me semblerait plutôt singer que quelque chose d’autre – c’est probablement parce que depuis trop/très longtemps je recherche cette époque (l’enfance) – cependant mais toujours la mention de cet acteur qui interprétait le personnage de Hans Beckert dans le film « M – une ville recherche un meurtrier » plus que le maudit (1932…), le pseudonyme que j’empruntai lors des premiers ateliers pour en indiquer l’auteur (je ne parviens pas à retrouver cette participation pour le lien) – c’est ça : le type n’y peut rien, c’est plus fort que lui – me fait approcher cette énième participation (je continue sur la lancée de l’été) (d’autant plus que j’y ai posé pas mal de portraits) (je réponds un peu ici à Françoise Renaud il me semble aussi, mais je ne vais pas aux zoums et je n’ai aucune autre légitimité que cette participation, c’est égal : je ne critique pas les conditions sociales de production de ces ateliers – non plus que celui qui en énonce les consignes) (et ce d’autant moins que je n’ai pas d’accès au patréon) (j’éprouve une espèce de détestation de ces objets) (par ailleurs le carnet 40 continue (d’autres font de même ici ou là) et se termine, comme quoi) (le pain reste sur la planche, je ne suis pas certain d’avoir ici écrit ce que je voulais dire et ce que je pense mais pour finir pourtant, si : si je ne commente que peu, lis peu aussi d’ailleurs – en réalité la lecture empêche l’écriture qui elle-même fait de même pour la première – je souhaite du courage aux participant.es – c’est que j’essaye de travailler). Bonne route.
Bonne route à toi aussi. Poursuis, poursuis, poursuis. Trop grand plaisir à te lire. Se tenir loin des objets que tu détestes n’empêche pas de se croiser, bien heureusement.
merci à toi Ugo – je poursuis, oui…
Je me pose cette question avec le parler-clown : est-ce une singerie ? Probablement, mais je me console en me disant qu’il ne singe pas les enfants, ni l’enfance, que le parler-clown ne singe que moi, dans ses libres associations périlleuses (périlleuses parce que toujours le jeu de mots guette, ou plutôt le bon mot, celui qui clôt au lieu d’ouvrir un gouffre…). D’Ajar, pas remise de mon côté, il faut bien l’avouer, toujours les larmes à l’évocation du caniche Super. Enfin, pour en revenir à nos singes, dans le Tome 2 de Sauveterre (parce que toujours rien qui fasse œuvre, mais déjà trois parties, séparées, hein ?), le narrateur revendique l’écriture du Tome 1, dans la forme la plus proche qu’il a trouvée pour rendre compte de son enfance. Tu auras remarqué que je profite éhontément de l’espace de commentaire de ton texte pour réfléchir deux secondes à ce que je fais… Te relisant je me demande dans quelle mesure les personnages de film que tu évoques au fil de tes différents carnets ne sont pas ce monsieur Bibic (je n’ai pas retenu correctement le nom de celui de Sarraute… et Bibic n’est pas mal ?)
je ne me souviens plus bien de ce Bibic-là – j’ai lu pourtant le « Enfance » d’une autre Nathalie (en fait, non, je n’arrête pas) (je profite éhontément de l’espace du commentaire aussi – tu fais bien) – le type qui marche dans le désert, à la fin de « Paris Texas » oui – mais tu as raison : singer est trop fort – et c’est assez méchant pour les singes…
comment ne pas: singer. Que faire de la langue quand on retourne vers ça : l’enfance. Sans singer. Wittig L’oppoppnax? L’idiot dans Le bruit et la fureur… chez Michaux (Henri!-) il semble que j’entends l’enfance. Tu vas partir Piero? bah zut.
oui merci pour ces pistes – tu sais je suis une tête de mule, je pose ce qui me vient, d’un coup – non, je n ‘arrête pas, je ne pars pas, je continue juste sur un chemin peut-être autre… merci encore
ça, c’est vraiment bien : https://journals.openedition.org/fixxion/5849?utm_source=pocket_saves
La petite fille qui aimait trop le langage. Construire son identité par l’énonciation, ou les « enfants de langage » chez Gaétan Soucy
ipséité et idiolecte sans compter sociolecte – ça vous a quelque chose du dialecte – je n’ai pas lu le livre, c’est un peu embêtant – mais c’est une (autre?) piste à suivre certainement – merci à toi