Ce que son frère fabrique, toutes ces journées dans son périmètre, à n’être qu’un regard, aux aguets.
Si sa sœur savait qu’elle est amoureuse. Ce qui s’en suivrait.
Ce que son père exerce comme métier auprès du maire de la ville que le sable envahit sans cesse et que les femmes et les hommes déblaient sans cesse.
Le pourquoi des tractations là-bas.
Ce qu’un livre peut être et faire pour elle.
Comment sa sœur s’échine au travail dans une vaste solitude.
Ce qui prolonge au sommet des marches, l’escalier : le couloir par les portes coupe-feu et tout au fond la porte vert-olive, les chaises et bureaux en U, les vitres du puits de lumières où les végétaux prolifèrent, s’entrelacent et les oiseaux piaillent, les affiches aux murs.
Ce qu’il a en tête. Ce qui est institué. Ce qu’il sait. Ce qu’il saisit. Ce qu’il comprendra.
Si elle peut compter sur quelqu’un.
Ce qu’est une station de ski, ce qu’est la montagne qui fait son paysage, qu’elle voit d’en bas, de loin, depuis la ville et où jamais elle ne se rend.
Ce qui dépend d’elle seule.
Ce qu’il y a de mal à ça.
Ce que sont devenues ses amies parisiennes.
Ce que lui cache sa mère.
mystérieux et j’aime bien.
… même impression que Danièle – le choix de taire le « Ce qu’elle ne saura pas » et la mise en page laissent le lecteur faire le chemin, reconstituer ; étrange impression aussi de se trouver dans une ambiance à la Faulkner…