Je me retourne sans cesse dans le lit. Une phrase tourne en pilote automatique dans ma tête. Incompréhensible. Une histoire de maison, de propriété, de droit. Un truc comme ça. J’essaie de me rendormir. Pas moyen. J’essaie de me détendre mais ça revient. Maintenant c’est un mot, qui se situe juste de l’autre côté de la conscience. Un mot de plusieurs syllabes. Un mot pas agréable. Au bout d’un moment, je me lève. Et là, le mot se détache avec une clarté sinistre. Expropriation.