La première gesticule et articule des paroles en silence, comme furieuse contre quelque chose ou quelqu’un. Deux stations plus tard, elle descend du métro, toujours secouée par ses mouvements sporadiques. La seconde, assise immobile l’air béat, serre contre elle un bébé très calme, enveloppé dans un peignoir rose qui semble tout doux. Je croise la troisième en sortant du wagon, visage dessiné en très gros plan sur un cabas, qui semble m’interpeller, les mains en porte-voix autour de la bouche.