Les voutes naturelles qui s’étaient formées et reliaient les talus à l’eau parallèle pailletée ensommeillée du fleuve berçaient enlevaient toute idée de résistance alors que le soleil bas tardif si proche embrumait davantage le décor acquérait ainsi de plus en plus une profondeur démultipliée une douceur en cercles affleurants échos d’aboiements lointains un certain abandon communicatif de fin d’ère qui aurait été ensuite désactivé par la grande montée vers l’asphalte injuste et brutale… Les pensées suivaient les lacis de branchages les reflets de l’eau les visages répliques détours séduisants des chers et ressassant par intervalles avaient déserté ces sentiers insaisissables et dorés, moi-même me défilant…