Les trains me ramènent loin du septentrion ; au soir des retrouvailles amicales, la nuit tombe abruptement sur la table et les goulots des bouteilles, refermant l’été.
Si tôt la nuit la fraîcheur autour des voix amies. Fin août début septembre quel titre judicieux quelque aurait été le film.
Chacun assis autour de la table se crispe légèrement omoplates rentrées dos courbé entre les rires ; la fraîcheur nocturne happe les récits d’été.
On rentre à la lumière la nuit jette un froid, on rentre les voisins demandent le calme au milieu de la ville.
Recroquevillés dans une cour d’immeuble les visages se masquent de pénombre les yeux suivent l’incandescence des cigarettes des parleurs.