Dans la rue, à l’ouverture d’un portail, subreptices, précieux, ils s’aperçoivent, ces carrés de verdure taillés dans la poursuite des façades. En vue plongeante depuis les fenêtres intérieures, les prolongements se rencontrent en cellules, bordées par des murs élevés. On raconte qu’à Berlin dans l’enceinte des immeubles ce ne sont pas des jardins que l’on découvre mais des parcs. En vue plongeante toujours, le déroulé des tentatives de prolongement, en poursuite de la façade matricielle, habitat extrudé, quitter la brique pour le bois, toit plat bitumé, fenêtre en bulle, prolongement à la lie, déclinaison en degré puis carré de verdure circonscrit. Quand par chance le pallier arrière donne sur la verdure, le dehors revient par le dessin brouillé des crampons, imprimés de boue sur les pavés du dedans.
Un commentaire à propos de “les mardis | #04 | Côté cour”
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Merci pour ce texte , j aime bc la fin « le dehors revient …. dedans » résistance d une verdure sous des crampons .