Aucune tristesse ne montait en moi et rien ne tombait du ciel. La larme sur ma joue était pure réaction physique au vent. La longue jetée de Gdynia s’avançait dans la Baltique, et l’œil s’enfonçait loin. La mer avait une couleur de zinc, comme les gouttières vues le matin même à Gdansk, et dont les formes bizarres de poissons mécaniques, de dragons hanséatiques, nous avaient fascinées. De quelle couleur coule la pluie que fabrique une mer de grisaille ? Je ne sais pas. Nous sommes parties avant l’orage. Mais nous reparlerons des gouttières de Dantzig.
Belle image ! envie d’en lire plus !
Merci Jeanne, je n’ai pas encore lu les autres textes du prologue, je commence aujourd’hui à m’y plonger !
Beau et intrigant… J’aimerais entendre reparler des gouttières de Dantzig !
Merci Muriel, j’espère que nous en reparlerons d’ici peu…
J’aime beaucoup, ça embarque
Merci Rebecca ! Un tout autre univers que le vôtre.
Rétroliens : #L7/ Ceci n’est pas un roman d’aventure – Tiers Livre, explorations écriture