Entre brins d’herbe, ciment et crottes, descendre l’escalier en frottant une fleur de chèvrefeuille, rejoindre le canal qui émerge, passé l’échangeur, suivre la coulée dans l’ombre du large ruban moiré vert sombre glissant entre les parois moussues vers le chant liquide qui s’affirme en jouant avec la musique des branches de l’allée proche, atteindre la bouche rectangulaire ovalisée par le temps qui s’ouvre dans la paroi, négocier la courte pente, vers « les deux eaux » la joie lumineuse de la chute, le tourbillon d’eau libre, si jeune, la danse des diamants fragiles dans un trou de lumière sur lequel se penchent, pour un salut reconnaissant, des graminées.
image © Brigitte Célérier – Avignon
Merci pour ces eaux lumineuses ! Votre musique manquait…
merci… mais crains de ne pouvoir suivre qu’en pointillé
Impitoyable réalisme du départ – on reconnaît là votre sourire espiègle, Brigitte, et l’on oublie vite les crottes au fur et à mesure que le texte avance, que le chemin descend, que l’on s’approche de la chute pour y découvrir le tourbillon d’eau libre, y assister à cette « danse de diamants fragiles » – bien belle cette danse de diamants fragiles !
un petit coin de l’Avignon hors les murs entre les Cités et des cliniques diverses, en contrebas, une dérivation du canal de Vaucluse et de la Sorgue (celle qu’on retrouve rue des teinturiers)
On les attendait ces deux eaux et les voilà qui coulent
( herbe ciment et crottes) vers cette eau lumineuse, la joie lumineuse de la « chute » … le trou de lumière, le salut reconnaissant des graminées . La promenade est belle ( fort belle)
juste l’alimentation en eau (depuis des centaines et centaines d’années) d’une partie de la ville
Je retiens « la joie lumineuse de la chute » et « la danse des diamants fragiles » qui me comble
de l’eau, de l’eau, merveilleux…
merci Brigitte et heureuse de vous lire ici…
votre pointillisme, on prend, allez et venez, elles rafraichissent aujourd’hui les eaux qui se lâchent,
un grand merci à tous… du coup j’essaie de continuer « Progressions »/// mais désolée je tente de m’économiser et vais attendre égoïstement août pour lire je pense (sauf épisodiquement)