La place, presque toujours là même, près de la cabane à caddies et du tas de racines sortant du goudron. Go. Traverser, la porte battante, pas le tourniquet, l’enfermement, l’accueil à gauche, le vigile à droite devant les barrières, toujours ce sentiment d’être un voleur, mémoire d’enfance. le bloc de rayon de droite, la vaisselle, le petit électroménager, les fournitures scolaires, la droguerie, la nourriture pour animaux, le bio qui se conserve et les boissons, au fond le long du mur, la poissonnerie, puis la charcuterie, la boucherie, le fromager et au bout la boulangerie, le bloc central, les vêtements, puis les produits ménagers, et la nourriture en boîte, le dernier bloc, les surgelés, les fruits et légumes, attention penser à la pesée et au fond les produits frais, opérer un demi-tour, les caisses, automatique, à scanner, ou avec une caissière, attendre, dire bonjour, déposer sur le tapis roulant, aller de l’autre côté de la caisse, charger les sacs, d’abord le lourd, finir par le fragile, payer, dire pas de ticket, dire merci, dire au revoir, sortir, longer l’allée abritée contre le bardage, le passage piéton, la voiture, ouvrir le coffre, charger. Top, la course est finie.
Vue comme ça, elle est bien belle la vie. Bonjour Laurent.
L’art du concret. Merci Laurent.
La vidéo donne une dimension performative, mais je me sens plus attentive dans le texte brut.