L’eau qui ne lave plus, pourtant bien claire mais ne peut plus rien faire, elle coule, laisse faire, ne blanchira rien. Pas mieux que l’eau qui stagne à en moisir, cette eau propre qui ne peut plus te nettoyer, qui brûle, eau-feu sur tes écorchures vives, eau bénite évaporée, eau lustrale bien trop noircie, eau du ruisseau des insouciances du coin, bien loin, il ne reste que ce filet benêt qui s’extirpe du pommeau plein de calcaire et qui n’absout rien, qui n’efface pas, qui jaillit comme un dernier supplice sur la peau arrachée, loin des eaux de tes rêves.
Ahahah : j’ai écrit l’autre face de ton texte… à moins que ce ne soit l’inverse. Et vice-versa.
ahhhh!!je m’empresse d’aller te lire!! N’ai pas eu le temps de tout lire encore! merci!
eau bénite évaporée… qui n’absout rien… Très beau. Merci
oh merci pour ta lecture Anne!
J’aime cette sorte de constat quasi symbolique… cette eau qui a perdu son « pouvoir » et se déverse dans une sorte d’onirisme de l’ombre.
Merci pour ta lecture …c est vraiment l idee oui..