Coule l’eau, coule le long de la lave alanguie. Mille fluides roulent lentement et foulent le sol brûlant. L’eau calme les brûlures et console la flore orpheline. Émotion de l’eau éplorée qui coule et lave les plaies de la glèbe. Eau turbulente, flots rebelles de l’océan, flux et reflux aux confins de la glace bleutée, eau gelée, cristallisée, flottant au-delà de la lande anthracite, eau misérable larguée dans le labyrinthe clandestin d’un magma pétrifié, eau délurée infiltrée sous un manteau sculpté par le vent. Là, l’eau brûlante, là, fumerolles et là, mélancolie des lacs silencieux. Islande.
*traduction Google en islandais de les mots de l'eau
Quel exemple d’allitération « filée » pour déployer ce beau et terrible paysage élémentaire.
Merci.J’espérais qu’on l’entende… c’est le son qui se rapproche le plus, à mon oreille, de celui de l’eau qui coule.
Quelle coulée ! Beau texte qui m’avait échappé