Neuf, couverture violette, brillante comme vernissée (en polypro). Il y a encore l’étiquette du prix dessus, autocollante, comme toujours trop fortement collée. Comme toujours se déchirera en laissant la trace d’un pays imaginaire au dos du cahier. Format A5, à spirales, c’est plus pratique. Petits carreaux, quitte à espacer, à sauter des lignes, on peut aussi dessiner, coller des photos.
Je l’ai acheté au cas où. Il dort sur un coin d’étagère. Il végète, patiente, vierge, d’être défloré, d’être fleuri de caractères et de signes divers. Ne sais s’il détrônera le bloc-notes du smartphone.
j’ai essayé de tenir les 480 signes, évidemment dépassés, ce sera difficile.
Non mais tu t’as trompée parce que le prologue prologuise en autant de signes qu’on veut – ou du moins c’est ce que j’ai compris
Il n’est pas exclu que j’aie compris de travers. Ou interprété. Ceci dit, une façon de vérifier que 480 signes, c’est court !
oui, désolé du flou, pour ce prologue bien sûr pas question de contraintes de signes !
Pas grave, c’était un essai réel de la contrainte à venir. Pas simple à tenir, mais ce sera un bon exercice de style.
l’étiquette trop fortement collée qui laisse trace d’un pays imaginaire… me plait ( empreintes et poussières s’y collent)
Pas sûre que grand chose se colle sur les traces de papier qui subsistent, ça dépend, du cahier, de la colle, du pays…
est-il aussi imaginaire que le pays ce cahier sur lequel rien ne se colle ?
Il l’est, mes supports écrits/dessinés sont plus des livrets/livres pauvres de ma fabrication. Sinon, le réel est bien que j’utilise le bloc note du smartphone ou des fichiers textes de l’ordinateur.
« se déchirera en laissant la trace d’un pays imaginaire » ouvre à tant d’images et de possibles comme le cahier qui attend.