En Pologne et en RDA, j’étais toujours dans l’équipe des femmes ou des femmes et des enfants, pour balayer les hangars ou ramasser les pommes de terre et les concombres. En Israël, équipes mixtes pour ramasser les pêches au petit matin, les dortoirs aussi étaient mixtes (préfabriqués et lits superposés). Au Mexique, les femmes m’ont offert des serviettes hygiéniques en remarquant mon inquiétude. Merci encore à elles de leur cadeau.
En Allemagne de l’Est, j’ai croisé un groupe du comité d’entreprise de Renault qui ne supportait plus la pauvre soupe au lait du matin et le marc de nos substituts de café. En Israël des jeunes m’ont interdit la piscine du kibboutz; le travail dans les poulaillers était plus dur que dans les vergers et réservé à ceux qui voulaient économiser pour continuer vers l’Inde; on nous donnait des Nadiv, tellement pleines de gros déchets de tabac que les quémandeurs de cigarettes sur les plages n’en voulaient pas. Marlboro, Marlboro ! En Corse que le continental n’est pas toujours bienvenu.
En Thaïlande, j’ai appris que la jolie secrétaire volait dans la caisse et qu’on avait été obligé de la remplacer. En Afrique et en Asie, j’ai vu des coopérants quitter leurs épouses pour des femmes du pays. En Israël que personne ne respectait l’obligation de prendre les auto-stoppeurs à la nuit tombée sur la route frontière. En Martinique qu’il y a d’infinies nuances de noir. Partout que l’on rêve d’Amérique, de Coca-cola et de burger.
Au Liban qu’on regarde les séries égyptiennes où les femmes sont fardées comme des camions et fort deshabillées et les séries culinaires avec passion. À Montréal, qu’on re d’être édité à Paris.
En Chine qu’on se promène avec son oiseau et qu’on peut avoir la passion du balayage. En Inde qu’on mange tellement épicé que ce n’est pas possible. Que partout les produits artisanaux sont faits en Chine. A Porto Rico qu’il y a des associations de Corses.