Lorsque dans le coeur du coeur il n’y a plus rien, le cri de l’âme se jette dans les flammes de l’oubli. Les épaules se terrent, l’esprit se creuse, les anges passent et ne nous voient plus, puis les Hommes passent et ne nous aiment plus, puis soi-même on ne se perçoit plus. Alors je cris mais le cri n’est qu’un son, et le son qu’un soupir. Le silence voyage en écho et l’écho en chant.
Puis hurler.
Puis se tordre.
Et exploser.
C’est dans ma tête, c’est dans ma peau.
C’est moi…
Toute ma force ne me sert plus qu’à me figer. Je ne l’utilise qu’à rester en place. Je ne me transporte que dans mes veines et dans mes yeux que je ne peux voir. Mon pèlerinage ne se fait que dans le sommeil des jours qui passent et mes déplacements dans le passé se transforment en promesse. Il n’y a que là que je vis.
Il n’y a qu’en cela que je crois.