silence, nuit profonde, quartier muet, lumière extérieure tamisée, poteaux électriques, verticalité, fils électriques, multitude, enchevêtrement, nœuds, isolateurs, conducteurs, coupe-circuits, transformateur, haubans, traverses, lampadaires, maison basse, toits de tuiles grises, vertes, guirlandes colorées, éclairées, grincement des gonds, porte en bois, fermée, verrouillée, intimité, panneaux coulissants, reflets laiteux, vapeur d’un bain, bassin de bois lisse, eau brulante, humidité, miroir embué, petits pas précis, paupières baissées, saveur du thé vert, bol de riz, cloison en bambou, méandres de plancher, jardin intérieur, allée de sable, eau vive, érable et cerisier, azalées, bassin de carpes, lanterne de pierre, poignée ronde, chaînette, pas de porte, sonnette, absence de paillasson, pots de fleurs de saison, jardinières de cactus, boîte aux lettres rouge, poubelles adossées à la palissade en bois, ombre des réverbères, rue étroite, végétalisée, érables miniatures, un frisson dans les arbres, atmosphère paisible, autour ruelles sinueuses, discrètes, sérénité, trottoirs discrets, trop discrets à peine dessinés, soudain, aboiements d’un chien dans le lointain, son tamisé d’une émission de télévision, ondulations d’un rideau, silhouette éphémère, voilée, contre-jour, discrétion, vélo suspendu à un balcon, céramique bleue, vieilles rues pavées, devantures, enseignes lumineuses, éteintes, échoppes, fermées, porte coulissante, tirée, cadenassées, puis miaulements de chats, déchirants, envoutants, rues désertes, à gauche, un sanctuaire, fermé, volutes d’encens, en suivant, un cimetière endormi, havre de paix, chats bienveillants, un jardin assoupi, camélias, haie de bambous, étang aux carpes, nénuphars, nuit sombre, en rentrant, un thé noir
tout ce qui palpite dans le thé noir, rentrer c’est marcher sentir entendre voir vivre encore et encore ! infini !
merci jacques de poser votre regard sur ce texte. touchée