Gnon, coup de poing, chiquenaude, mandale, ruade, gifle, claque, tarte, beigne, claquer le beigneur, châtaigne, torgnole, rixe – coups risqués – balayette, dispute, insultes, morgue, hargne, bagarre, ramponneau – la rue des ramponneaux à Belleville – baston, boutonnière, coup bas, coup de tête, coups de pied, coup de pied dans les couilles, coup de pied au cul, coup de poignard, casser la gueule, pluie de coups, frapper, frapper, frapper encore, être frappé, clé, clé de bras, clé d’étranglement, coup du lapin, raclée, déculottée, branlée, danse, trempe, secouée, tannée, dégelée, dérouillée, rouste, marrons, taloche, calotte, mornifle, croche-pied, croc-en-jambe, morsure, rage, rasoir, morveux, blessure, choc, castagne – « même les mémés aiment la castagne » Nougaro –, attaque, heurt, bleu, correction, impact, outrage, tort, affront, grief, casse, perte, échauffourée, grabuge, barouf, rififi, noise, crosses, pugilat, chicane, brutalité, violence, agressivité, fureur, emportement, colère, déchaînement, crimes, sévices, agression, provocation, casse, casse-cou, coups et blessures, coup d’Etat, coup franc, marquer le coup, coup de barre, coup de stress, coup de chaud, coup de froid, coup de grâce, coup de grisou, tenir le coup, les trois coups, coup de sang, coup de vieux, coup de jeune, coup de foudre ça sent la poudre, coup de feu, coup de fusil, coup de revolver, coup double, bon coup, coup de chapeau, coup de collier, coup de filet, coup de fourchette, coup de frein, coup d’œil, coup de vent, coup de fil, coup de sifflet, coup sur coup, tout à coup, dans le coup, sale coup, coup de génie, déluge de coups, 400 coups – Truffaut 1959 –, coup du sort, coup de main, coup de grâce, coup de maître, coup de lattes, coup de gueule, coup de bol, coup pour coup, coup de peau, peau de chagrin, le chagrin et pas de pitié, sauver sa peau les jambes à son cou.
Superbe ! On en ressort cognée mais sain et sauf ! Merci
Des contraintes et des coups peut naître une beauté. J’aime les arrêts entre tirets. Pourrait-on les(dé) multiplier ?
oui bien sûr, j’en avais mis d’autres que j’ai retiré par souci de pas trop casser le rythme. Un choix.
Le fait que la rue Ramponneau ou des ramponneaux existe en dit long sur le passé bagarreur de Bellevile.
Ah oui! C’est puissant, ça sent l’habitude de la castagne. Et pas à mort!
Eh bé! j’en sors sonnée, ça envoie! (Et j’ai laissé un petit commentaire sur ma page pour ton commentaire sur mon texte) Je ne savais pas que la rue des Ramponneaux existait, je connais la rue Ramponneau, c’est mon ancien quartier….
Amusant, la mise à distance par tes tirets, comme une respiration entre les bastons.
Nougaro et pas Johnny ?
question de goût…
il manque une (bonne) baffe (ou un pain) (sans vouloir offenser, évidemment) (ce ne sont que des mots) peut-être pour l’explication de Ramponeau (y’a ptêt confusion avec le doublement du « n » possiblement) qui, apparemment (Hillairet, par exemple) accorde ce toponyme à l’existence d’un Jean Ramponeau lequel tenait un cabaret (une guinguette un bal un bar si tu préfères un troquet un zinc un boui-boui un bouzin etc.) dans le coin ne faisait pas payer trop cher la pinte le verre le coup (tiens) etc. (après ton ramponeau à toi vient peut-être des abus de ces boissons – faut voir) (à la tienne !) (un bourre-pif, non ?) :°))
Effectivement, la liste de bourre-pif, pain et autre n’est pas exhaustive…
Quant à Monsieur Ramponeau, en effet cabaretier de son état, était apprécié du petit peuple, pour ses pintes très peu chères. Il semblerait que les coups pleuvaient en fin de soirée (d’où les ramponneaux).
Quant à 1 « n » ou 2 « n », le CNRTL donne les deux orthographes.
Je préfère avec les 2 « n » comme 2 gnons. De plus, j’ai toujours entendu les anciens de Belleville dire la rue des ramponneaux, souvenir explicite de bagarres légendaires.
Ouhaouu, quel travail, c’est énorme !
ça bouscule bien…
J’ai bien aimé le « coup de peau » !
Sonnée par tous ces coups, bravo ! J’aime bien la construction du texte, avec une montée dans la violence puis des coups plus légers.