Des reflets dans les immeubles de verre, les vitres comme des miroirs réfléchissant un ciel bleu d’azur et d’acier parcouru de nuages, un ciel qui décline autrement la ville, la magnifie, la rend volatile, toujours surprenante, sans cesse renouvelée, répercutant à la manière des kaléidoscopes ces éclats qui surgissent tels des fragments de nous-mêmes, nous emportant dans leur grisante farandole, démultipliant les miroitements d’autres immeubles, d’autres vitres se réfractant à l’infini comme dans un palais des glaces, comme dans un espace où se perdre, avec, comme surgissant du profond, ces points ou ces traits lumineux qui scintillent sans parvenir à nous détourner.