Elle a roulé longtemps et vient juste de se garer. C’est un parking improvisé dans un grand pré, il faut marcher un peu. Les gens commencent à arriver, pas mal de couples avec des enfants petits. Tranquilles, ils sont. Des jeunes aussi. Le soleil est chaud, les tee-shirts shorts et casquettes partout, des retraités beaucoup, en sandales en chaussures de marche. Un air de dimanche tranquille. Ah! voilà les premiers stands, elle s’arrête et prend un dépliant posé là, deux cent trente exposants quand même! Plus animations, conférences, ateliers, expositions, stands buvette et sandwichs. Ce festival existe depuis 1997. La foule est là maintenant, les parasols installés partout oranges bleus verts violets. Une onde la traverse de chaleur de bonheur. Ça peut donc revenir? Comme ça? Ces présences tout autour,, ce mouvement bousculant parfois, cette musique qu’ elle connaît, c’est…irréel, impensé depuis très longtemps. Le temps lui dure il faut attendre seize heure trente.
En lisant ton texte j’ai été sensible à cette arrivée qui est à la fois un retour et le début de quelque chose de nouveau.
Et oui, contente de ce que tu me dis, mais il y a du travail, beaucoup, avant d’arriver à écrire exactement ce qu’on voudrait…A bientôt ?
oui… on n’en revient pas, n’est-ce- pas ? que va-t-elle en faire de cette re-vie ?
Ho! Brigitte, tu me fais bien plaisir. « Que va-t-elle en faire de cette re-vie »? En peu de mots, tu dis tout. Le difficile pour moi, c’est d’entrer en fiction, d’inventer autre chose, de lâcher prise.(Dans ma vie, j’avance. Mais dans l’écriture, c’est dur.) Voilà voilà. A bientôt ? Et j’ai vu ton texte, ça y est ? Tu as décidé ? ( Ça me plait beaucoup ce que tu fais à Rosmerta, )
Hello Simone, te retrouver là en ce début de cycle et de fiction…
Je me suis cru dans un film…
j’attends le chapitre 2…