Du grand incendie écarlate qu’est-ce qui va sauver l’horizon ? Dans son orage de charbon, ce soir la lune était pâlotte. Chaleur, je te savais sanguine, le soleil nu dans l’escalier ; des excuses, je n’en avais qu’une, qu’est-ce qui va sauver la forêt ?
J’en appelle aux oiseaux, aux brasiers, aux tombeaux, aux terres impénétrables
J’en appelle aux grands arbres
J’en appelle aux oiseaux, aux brasiers, aux tombeaux, aux mères inconsolables
J’en appelle aux grands arbres
Mes putains de fièvres femelles, mes résistances invertébrées, si dans le sang je n’ai plus qu’elles, qu’est ce qui va sauver la beauté ? Chaleur, je te veux banderole, la déchirure des grands brûlés ; ceci n’est pas une hirondelle, cela ne fait pas de quartier
J’en appelle aux oiseaux, aux brasiers, aux tombeaux, aux terres impénétrables
J’en appelle aux grands arbres
J’en appelle aux oiseaux, aux brasiers, aux tombeaux, aux mères inconsolables
J’en appelle aux grands arbres
J’en appelle aux oiseaux
Aux mères, aux terres
Du grand incendie écarlate, qu’est-ce qui va sauver l’horizon ? Dans son orage de charbon, ce soir la lune
Thézame Barrême