L’immense clé du portillon. Grande comme pour ouvrir un coffre fort. Inutile puisqu’on a toujours préféré grimper sur les lames de bois gris pour passer par dessus.
La ruelle bossue et rugueuse sous nos pieds nus. Il faut résister à la douleur jusqu’à la grande rue. Résister à l’appel du béton lisse et clément du caniveau. Le premier arrivé à gagné.
Les roses trémières poussent dans le trottoir, soulèvent la croute d’asphalte.
« Regardez avant de traverser! »
La plage au bout, flanquée par 2 immeubles à 2 étages, 4 balcons, 8 baies vitrées.
Le sable brûlant.
La fraîcheur du sable mouillé.