La pâte à sel prend vie, mains de l’enfance, la pâte sablée, salée, la pâte à pain, boulanger, la pâte à pâtes, bien l’étirer, voir à travers c’est ce qu’elle disait, puis la couper, des spaghettis il n’en avait jamais mangé, l’Italie à voyager, pâte à pizza, Naples la margherita, en hommage à la reine Margherita de Savoie, pizza la plus populaire du monde, le pizzaïolo jongle avec sa pâte, la pâte virevolte, bien rattrapée comme celle des crêpes, bonne pâte, c’est ce qu’il disait, la « pastachoute » tout le monde s’y met, on sort les saladiers, la farine en creux, on met les œufs, et roulent les rouleaux à pâtisserie, s’il en manque on prend une bouteille même si c’est pas pareil, petits et grands journée en famille on fait des pâtes, des fraîches, dans le placard celles en couleurs à consommer de préférence, date périmée achetées dans un Autogrill sur une aire d’autoroute, celles à lasagnes c’est un régal, la pâte feuilletée c’est compliqué, la première fois qu’il en a fait on l’a félicité, les tortellinis, les coquillettes, les macaronis, les tagliatelles, les pennes, les raviolis, une histoire de pâtes, les longues, les larges et creuses, longues et minces, courtes en forme de coquillage, les rectangulaires, les courtes en forme de tube, en forme de petites oreilles, en forme de papillons, les extrémités coupées en forme de pointes, t’es vraiment une bonne pâte, les plates en forme de rubans, les courtes et torsadées, les spaghettis pâtes longues et fines de l’italien « spago » (corde) les plus connues, les machines à faire les pâtes, les machines à moissonner le blé, les machines à le transformer en farine, indispensable à la pâte à pâtes, Claude Nougaro les mains d’une femme dans la farine, pétrir la pâte, se lécher les doigts, faire des colliers de pâtes, fêtes des mères, la bonne pâte pour boucher les fissures du temps.
(à Naples, plus le baba – mais sinon, tout pareil, juste avec l’ail l’huile d’olive et le basilic) (bon appétit) (grazie !)
Ah ces pâtes qui nous font voyager, me voilà m’inquiétant du baba à Naples… Une nouvelle découverte, il faut que j’y retourne… Merci Piero pour la gourmandise.
Je peux sentir le goût des sauces qui accompagnent, c’est délicieux.
Merci Isabelle, heureuse que le goût de mes sauces soit arrivé jusqu’à toi.
Oh comme ça résonne avec mon texte « La prohibition des nouilles » dans progression 3 ! C’est troublant et rassurant le lien qui existe parfois entre les textes de cet atelier. Merci Marie pour toutes ces pâtes.
Merci Martine pour votre visite, je m’empresse d’aller voir ce qu’il en est de « La prohibition des nouilles »