Dans ma Sentimenthèque, une citation de Virginia Woolf : « si nous acceptons qu’il n’y a aucun bras auquel nous accrocher, si nous marchons seules… nous serons nous-mêmes, libres… Elle dit son engagement pour les droits des femmes, elle regrette que la littérature soit dominée par les hommes.
Elle devient, en 2012, la neuvième femme à entrer dans la Pléiade avec ses œuvres de fiction. Elle rejoint Austen, Brontë, Colette, Duras, Sand, Sarraute, Sévigné, Yourcenar… sur 195 auteurs édités.
Je dis bravo, c’est une reconnaissance.
Je dis : pas d’accord. Elle entre dans la Pléiade sans Une chambre à soi paru en 1929.
J’attends toujours le troisième tome qui réparera cette erreur. Alors, Gallimard, quand la parution des ses œuvres dites non romanesques, sa correspondance, son Journal et l’Art du roman ? Les trois guinées, aussi, qui pose la question à l’ordre du jour : Comment, selon vous, pouvons-nous empêcher la guerre ? »
Quand ?
Je plaide pour elle qui écrivit dans Journal d’un écrivain paru en 1953 quelques années après son suicide : «C’est écrire qui est le véritable plaisir ; être lu n’est qu’un plaisir superficiel. »
Nous voulons la lire sur papier bible.
Merci pour cet hommage et ce texte emouvant. Nous voulons la lire sur papier bible oui! et sur tous les autres papiers aussi. Nous voulons la lire en anglais,en italien, en français….!