Il est à noter que ce centre est nommé plus précisément le centre de détention du DISP LiLLE – Grand Nord- Sa date de mise en service est de 1990 et on y accueille des femmes et des hommes ayant commis des délinquances sexuelles.
Pour les femmes, le nombre de cellules est de 91. Le nombre de places de 99. Le nombre de personnes au 1er janvier 2021 est de 62 et sa densité carcérale au 1er janvier 2021 est de 62,6%
Pour les hommes, le nombre de cellules est de 460. Le nombre de places de 500. Le nombre de personnes au 1er janvier 2021 est de 456 et sa densité carcérale au 1er janvier 2021 : 91,2 %.
On peut donc aisément constater qu’un plus grand nombre d’hommes sont incarcérés.
Mais il semblerait que la violence sexuelle des prisonniers amènerait une forme de violence et de maltraitance à caractère sexuel chez les surveillants, à moins qu’ils ne fassent qu’obéir aux ordres de la direction, car il est rapporté que des fouilles à nu soient de coutume dans cette prison – Seize fouilles à nu ont été révélées en un an en 2021 par un ancien détenu qui demande la condamnation de l’Etat. Cette affaire est suivie par le tribunal administratif de Lille, qui a pris conscience de l’illégalité du caractère systématique des fouilles à nu en détention, une pratique inhumaine et dégradante pour des personnes incarcérées qui n’ont pas à faire l’objet de tels traitements.
D’après l’Observatoire Internationale des prisons – Section française (OIP)
Merci Clarence… je découvre, cela existe on oublie…