A propos de Clarence Massiani
J'entre au théâtre dès l'adolescence afin de me donner la parole et dire celle des autres. Je m'aventure au cinéma et à la télévision puis explore l'art de la narration et du collectage de la parole- Depuis 25 ans, je donne corps et voix à tous ces mots à travers des performances, spectacles et écritures littéraires. Publie dans la revue Nectart N°11 en juin 2020 : "l'art de collecter la parole et de rendre visible les invisibles" voir :
Cairn, Nectart et son site
clarencemassiani.com.
Très sensible à ce texte…en le découvrant je comprends mieux votre retour sur mes textes…merci pour ces échos et cette découverte
du lyrique au politique, ou plutôt à l’absence de politique sociale, « Plaies sociales qui marquent, stigmates. Corps abîmés, corps cassés, repliés dans des fauteuils qui roulent avec des freins. La porte de sortie, bien fermée. Digicodes et caméras. Corps qui puent la bière ou la vinasse, dégueulasse. Accoudés au comptoir du bar, tentant d’échapper à l’asile, au mouroir, à une fin pas rêvée. »
Beaucoup aimé ce texte, merci!
Bonjour,
Je viens de lire votre pdf, comme promis avec un peu de retard… merci beaucoup pour ces mots si bien agencés. J’ai été très sensible aux chapitres « collecter la parole » et « infimes détails ». Le rythme, la scansion, les répétitions toujours plus précises sont vraiment prenant et j’ai hâte d’en savoir plus sur cette femme et les rencontres qu’elle fera sûrement. Je garde cette phrase parmi tant d’autres, pleine de poésie et de mystères intimes : « Avec combien de gens va-t-elle devoir œuvrer pour savoir se réparer elle-même ? » . Merci de nous rappeler si bien qu’on s’apprend avec les autres.
Merci Géraldine pour ces mots qui me touchent profondément.
Je continue à vous suivre à Longuevielle avec Louisette et sa bande –
J’adore cette histoire et je viens de lire et beaucoup aimé votre L9 avec les sept narrations qui entrent plus profondément dans votre univers.
Bonne continuation, à suivre.
Délicat ce texte, j’ai eu un peu du mal à l’accepter, cette dimension de don, d’aide, j’aurais voulu peut-être le retournement des dominations, le détecter, percevoir le regard de celui à qui les mots manquent certes, mais aussi la langue propre à celui dont les mots sont différents, voir émerger la langue de celui ou celle dont on refuse la langue, j’ai pensé aux fondements de la prévention spécialisée, à ce renversement des valeurs, à cette façon de redonner de la rationalité, de la responsabilité à certains choix, même quand c’est le choix de la délinquance, de refaire qu’un choix paraissant subi, soit de nouveau actif. Mais je ne sais pas comment la langue peut restituer ça, saisir l’accouchement d’une phrase, saisir la reprise en main.