Il a organisé il y a deux ans un voyage, Ils est parti longtemps, seul. Il a d’abord longé les côtes d’Espagne Il a loué un Cesna il a survolé les îles. Un jour quelque chose le surprend en bas. Il reconnait la forme de cette presqu’île, il descend un peu et se place juste au-dessus d’un pic bien précisément au-dessus, de façon à ce que le sommet de la montagne ne soit plus qu’un point, « c’est là qu’il a habité ». Il redescend, on peut atterrir, ici il montre la piste d’atterrissage il se reporte à la carte, il demande l’autorisation d’atterrir. Une sorte de calme l’envahit, il est soulagé d’avoir atteint ce but. Un poids en moins, il fait quelques pas. Il déambule dans le village, prend les ruelles sans savoir où il va.
Il s’assoit sur le banc en face, sous l’arbre, il se recroqueville un peu sur lui-même comme s’il avait froid. Il lui revient les premières répliques de sa pièce « Voyage à.. ». des images arrivent, il est entre le sommeil et la veille, des images viennent de toutes part, sans qu’il puisse localiser leur origines les premières phrases défilent devant ses yeux, il entend dans son demi sommeil la voix de son ami chanter une mélopée inconnue dans une langue étrange derrière il y a aussi un accompagnement musical.
Engourdissement. Son corps est posé au repos, il est lourd. Des images lui reviennent ; des images se forment : transpositions de souvenirs, qui s’évaporent au moment où il reprend conscience. Ça se représente ensuite, il entend toujours ce fond musical, cela semble si ordonné et cet ordre semble vouloir lui dire quelque chose. Des silhouettes dont il connait les noms, il ignore pourquoi elles se présentent à sa conscience le maintiennent en alerte dans cette phase de sommeil paradoxal.
Son ami le professeur Z est étrangement absent. Il en oubli le lieu où il se trouve mais d autres personnages arrivent en lien avec lui les lieux visités ensemble, des lieux habités par d’autres ombres. Il traverse un pays, repasse les détails de sa visite, la porte en bois devant lui craque, la lourde porte en bois teint en noir très solide portant les ans souvenirs de ceux qui l’ont empruntée dans un sens où dans l autre. Puis quelqu’un sort de la porte d à-côtés, des jeunes gens, ils sortent en riant, s’arrêtent un instant devant le dormeur méditatif. Leurs voix s’éloignent, il ne perçoit plus qu’un son ténu, se demande pourquoi il n’a pas saisi l’opportunité de leur parler, de savoir si le professeur habite encore le village, si par hasard quelqu’un de sa famille aurait laisser un message pour lui. Il y a longtemps, il se souviens des repas chez Z en famille alors que jeune écrivain de pièce de théâtre, d’un roman et de quelques nouvelles, jeune écrivain prometteur, il avait apprivoisé le professeur et sa femme, leurs enfants. Il sort son carnet de croquis pour prendre des notes, il préfère dessiner tracer reprendre des lignes, des arabesques sur le papier pour s’exprimer raconter avec des lignes de forces, dessiner les arrière postes, les premiers plans, les équilibres, les déséquilibres, en biffant raturant revenant sur les lignes formant la ligne d’horizon multipliant les points de fuite, totalement absorbé. Son dos, ses bras son corps entier possède ne faisant qu’un avec cette démultiplication de lignes, dans lesquelles il se diffracte lui-même en éclat de lui-même, tentant de refaire le parcours qui l’a mené là. Son buste son assise est de ferme, assis c’est un roc immergé dans le paysage. Il a vaguement le sentiment de quelque chose d’éternel. Mais c’est une sensation, il ressent sans pouvoir en donner une mesure verbale.
La femme
La première pièce qu’il a écrite, quelque chose d’assez spécial, il y avait un chœur, ça se voulait une transposition, je crois, non plutôt inspiré du théâtre grec, avec des silhouettes de personnages plus ou moins proche des héros du théâtre grec, enfin i, épopée ; ensuite il s’est beaucoup renseigné du l’avenir de la planète, mais je ne voyais pas très bien, pourquoi quasiment du jour au lendemain, il a renoncé, il a abandonné. on voyageait, mais au fait j’en parle à l’imparfait.
Le type devant l’usine
3 jours de bruines, 3 jours de poisse. La dernière fois que j’ai vu le Guss il pleuvait un peu comme ça, pas franchement, juste ces petites gouttes fines qui te rentrent partout, tout poisse je ne pouvais plus rien attraper, et quand il est arrivé j’ai tout suite pensé au Guss, tiens de loin, un instant, j’ai cru que c’était lui, j’avais le nez dans mon pull, je l’ai relevé, je l’ai aperçu
heureuse d’en savoir plus sur IL