La correspondance de Flaubert Gustave: La haine des bons sentiments mais la bonhommie quand même.
La tache de Roth Philip : s’en tenir au corps, à ses humeurs, à son effervescence. L’amour des uppercuts.
Le système périodique de Levi Primo : le détail qui brise le cœur.
Les poèmes de Dickison Emily : la majuscule et le tiret.
Les chroniques japonaises de Bouvier Nicolas : l’usage de la fatigue. Ne pas se presser de faire de la littérature.
Le journal de Kafka Franz : l’étrange amitié de l’humanité et son douloureux éloignement.
Ulysse de Joyce James : l’effusion sans limite, la jouissance du monologue.
L’opoponax de Wittig Monique: la beauté du « on ».
Phèdre de Racine Jean: l’érotisme glacé de la langue française.
Le dépaysement de Bailly Jean-Claude : le goût des plis de l’espace, le déploiement de l’histoire et de la géographie.
Eloge de la lenteur de Sansot Pierre : des formules exquises pour parler des expériences ordinaires.
L’enfer de Dante : le sentiment d’urgence.
Du côté de chez swann de Proust Marcel : la description de la féminité : fleurs, toilettes, chambres. La jalousie comme quête de vérité.
Tout Alexevitch Svetlana : La polyphonie des voix pour lever tout un monde.
Un roi sans divertissement de Giono Jean : l’usage de la couleur, la foi dans la littérature