Des Club des cinq (Enid Blyton) : l’odeur de l’aventure qui se confond avec celle des pages jaunies
Des Aventures de Tintin (Hergé): le plaisir de lire et relire un livre et de pouvoir voyager depuis son lit
De L’Enfant de sable (Tahar Ben Jelloun) : le trouble que peuvent susciter les mots, déposés comme des bandelettes à soulever délicatement, une par une
D’Étoile errante (Le Clézio) ; de L’Étranger (Camus), du Marin de Gibraltar (Duras) : des mots qui brûlent comme le soleil d’été
De L’Amant (Duras) : un frémissement, celui des désirs illicites
De Madame Bovary (Flaubert) : savoir qu’on peut ne pas se lasser de l’ennui
Des livres d’Annie Ernaux : l’exigence de vérité, le regard perçant sur soi et le monde, le refus de se compromettre
D’Éluard : des titres évanescents – donner à voir ; l’amour la poésie ; les yeux fertiles
De La Poétique de l’espace (Bachelard) : la géographie des secrets
De Dora Bruder (Modiano) : les lieux-vestiges de la mémoire et de l’oubli
Des Jours d’abandon (Elena Ferrante) : être en proie à la fureur, à la tourmente, à la révolte
D’Une Vie à soi (Laurence Tardieu) : écrire la transparence aux autres
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Livres-cailloux grâce auxquels je peux retrouver mon chemin, points d’ancrages qui ramènent à l’essentiel