#L4 books

D’ E=mc2 mon amour, de Patrick Cauvin, sélectionné par Le Grand du Mois, couverture dure, en première lecture, touché, bouleversé, et l’immense espoir que tout cela m’arrive aussi.

D’un Un Sac de Billes, de Joseph Joffo, avec l’aide de Patrick Cauvin, également publié chez Lattès, mais c’est le Livre de poche que j’ai dans la poche, pour aller me faire couper les tiffes chez « Joffo – Coiffeur ». Je croyais au miracle.

De la Bible de Jérusalem, publiée au Cerf, dans son format de poche, souple, vert foncé, édition de l’école biblique et archéologique française à Jérusalem, et de planter ma tente sur leurs terrasses, et de la même, dans son grand format, toile rouge, sous coffret illustré d’un détail de la sixtine, offerte à Christophe.

Du Pavillon des cancéreux, d’Alexandre Soljenitsyne, édité par Georges Nivat, traduction de Michel et Alfreda Aucouturier, Lucile et Georges Nivat, Jean-Paul Sémon, éditions Julliard, lu en Livre de poche encore, et reçu de Christophe, de l’après guerre, de la maladie, de ces empires sans fin.

De Don Juan de Byron et de Baise-moi de Despentes, les deux aux éditions Florent Massot, les deux en format poche, Baise-moi en poche révolver, et de la première reconnaissance de Florent M.

De Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas, d’Imre Kertèsz, traduction de Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba, aux Actes Sud, et d’un tirage épuisé avant l’heure, rue Boulard, ce Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas, pour le judaïsme qui manque, ce Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas, pour la Hongrie dont je ne sais pas encore qu’elle lui importera.

De Œdipe sur la route, d’Henri Bauchau, du passage de la bonne graine, d’une lecture sous l’Arbre à Lettres, des Actes Sud encore, du chemin parcouru à l’aveugle.

De Par les routes, de Sylvain Prudhomme, à L’Arbalète, édité par Thomas Simmonet, aux fils et aux filles qui veulent la route et la tiennent.

D’Entre les deux il n’y a rien, de Matthieu Riboulet, de Verdier, des Ombres Blanches, du Banquet du livre et des générations et de la République, de l’Acacia et de Nicolas B, de la dérive qui s’en suit.

De La fabrique des pervers, de Sophie Chauveau, Nrf/Gallimard, du Jardin des plantes, des Traversées, des responsabilités, et de comment ça s’arrête.

Du Quart, de Nikos Kavvadias, en folio, traduction de Michel Saunier, préface de Olivier Rollin, des ports, des sons de cale, des bruissements en amont.

Des Lettres du Morvandiau en blouse boquine, à Pierre et Michel Boujut, de Gaston Chaissac, édité et imprimé à Bassac par Edmond Thomas, aux éditions Plein Chant, pour l’éveil à la correspondance, à l’art et au travail bien fait.

Du Palais des rêves d’Ismaïl Kadaré, dans son bloc carré bleu gris de l’ancienne présentation de la collection Biblio du livre de poche, traduit par Jusuf Vrioni, comme une première pierre au Palais du désir, de Naguib Mahfouz, traduit par Philippe Vigreux, deux palais dans l’impasse.

De L’immeuble Yacoubian, d’Alaa El Aswany traduit de l’ARABE par Gilles Gauthier, Actes Sud, Babel, le Caire, la vie, mode d’emploi.

De Comment chercher comment trouver une première vérité, de Jules Lequier, premier livre aux éditions de l’Eclat, au point de départ.

A propos de Antoine Hégaire

Né à Paris.