Pour un peu je me mettais à compter des syllabes. – Perdue au milieu de la logorrhée, des phrases quasiment sans fin, un peu de modération, ou une petite rotule avare de mots, presque avare.
Pour un peu je me mettais à compter des syllabes. – Pas tout à fait sujet verbe complément, ce qu’on inculpe comme base indispensable pour se faire comprendre aux apprenants, il y a ce pour un peu rotule à l’intérieur de la rotule et qui pourrait suggérer un sens au corps de la phrase sans y parvenir.
Pour un peu je me mettais à compter des syllabes. – Une vrai phrase, munie de tous ses éléments mais qui, isolée, n’a pour autant pas de sens.
Pour un peu je me mettais à compter des syllabes. – Ponctuation dans ce qui veut être une rumination, prendre un tournant, avec une touche d’auto-dérision soigneusement marquée, comme pour se ridiculiser d’avantage. Ce qui aurait pu être dans un crâne qui ne s’écrivait pas un Attention ou un Pauvre idiot ou s’il avait pensée plus lente et scrupuleuse Gare aux sentiments que tu te fabriques.
Pour un peu je me mettais à compter des syllabes. Pause d’une banalité totale comme nous en faisons quand sommes notre seul témoin.
image © Brigitte Célérier – Avignon
ça valait bien le coup de ronchonner autant pour dire que pas le temps de faire l’exercice… qui nous aurait raconté ça comme ça, autrement ? !
euh (sourire et merci)