…sera non pas de serpents de mer, de cachalots ni loups garous, quoique ; d’ogres, d’ogresses, de fées, princesses et princes charmants ; non pas de patabio, patagéo ni pataquès, quoique là encore il y ait à nuancer ; sera non pas de chaos cosmiques ni pléistoscène – non pas pour autant de claire fontaine ni de la dernière pluie ; non pas de cités englouties, de jardins d’Eden ou d’âge d’or ; non pas de cheval de Troie ni d’Enéide – bien que – non pas de cavalantes et mégalos fictions ni de cages ; pas de cracheurs de feu, d’arracheurs de dents, de voyeurs au long cours et sang froid ; non pas de chansons de geste ni d’épopées – encore que l’écriture en soit une ; non pas de belle insouciance, d’arrogance, ni de cœur léger ; d’écritures sans questionnements ni basta mais non pas dépourvues pour autant de respirations se présentant…
Quoique… on irait bien aussi vers ces chaos caracolants suivant le souffle de l’écriture. Un exercice intrigant qui donne de l’allant à une écriture « négative ».
… je me demande si dans cette L#11 ne se trouve pas tout ce qu’il ne faudrait pas que l’écriture du moment soit, avec sa vison première de ce qui est à écrire et comme il faut l’écrire pour garder le cap… mais que le plus tentant passe à travers les mailles du filet et rattrape l’écriture à son insu ; le « quoique » est ce regard lucide qui reconnaît ce qui est – bien sur, que j’irais volontiers y faire un tour de tous ces côtés-là 😉 merci de ce retour qui ne fait que relancer le chant des sirènes ;)…