Comme des cheveux champêtres mis en chignons de scène.
Comme des monades gardiennes du paysage estival.
J’t’aime comme la cosmographie simple et complexe des rouleaux de foin.
J’t’aime comme des rouleaux de foin s’écrivant en caractères lunaires.
J’t’aime comme une confrérie sélénite de constellation terrestre.
J’t’aime comme la mellifluence cachée sous le plastique rose ou amande des rouleaux de foin.
J’t’aime comme des instruments d’un orchestre de lune ne jouant que des nocturnes.
J’t’aime comme un fourrage de lignes enroulées, comme une lecture d’ombre pour des êtres solaires à venir.
J’t’aime comme les sillons échevelés d’un disque de foin en attente de musique des sphères
J’t’aime comme des vies fauchées rendues à l’opalescence onirique.
J’t’aime comme une justification d’un Summertime paysager. J’t’aime comme My Favourite Things en rassemblement d’éteules sous la pleine lune.
ça me parle (au premier degré) merci pour cette incursion
on aimerait étoffer la meule
Belles images. Merci !