espace isolé par de gros rouleaux de feutrine se baisser pour le passage et se redresser à l’intérieur d’un rectangle délimité par une barrière goûtant l’atmosphère du dedans silence feutré respirer l’odeur de la matière roulée sur elle-même insonorise vous coupe du dehors déjà un dedans ce dehors salle de musée respiration lente silence feutré chaleur dès l’entrée dans ce salon sur parquet de bois clair se dresse piano à queue verni noir reste fermé les touches blanches & noires seulement dans l’imaginaire du visiteur au-delà sur la gauche il aperçoit la déviation d’un labyrinthe aux mêmes parois de feutrine grise pour bunker si l’on veut de salon avec ses deux rangées de rouleaux superposés plus larges & plus hauts qu’une grande personne debout dans cet espace sans franchir la limite ignorant ce que dissimule la déviation de ce refuge qui isole des bruits provenant des salles dédiées aux vidéos on respire debout ce silence matriciel feutré vivement éclairé tableau noir à l’horizontale sur le piano près d’un thermomètre à mercure
En lisant votre texte je pense à Josep Beuys et ses feutrines.
C’est ça.