torpeur lourde les jours d’hivers brûlants sa peau blême effrite poussiéreuse elle est là la chaise on ne voit pas gros plan c’est son visage sa peau qui effrite gelée sur le front un doigt qui passe silencieuse silence loin les yeux vides épuisée lente les cils torpeur gelée un train
image une gare vide un train la vie peut-être elle est pas sûre train rien un rêve elle rêve elle on attend tu ne vois rien quasi rien que sa joue le grain livide l’écorchement du rêve la drogue la tristesse il y a rien elle attend encore c’est disparu ça va ça va disparu
image visage vivant j’ai perdu son corps petit opaque enfumées les cheminées souvenantes c’était là ce corps seul cette rue ce soir là j’ai oublié le visage le sourire tout ce corps de buée ce sourire de la buée l’absence flottante chagrin fou après je sais pas