(titre trouvé par François Bon, qu’il en soit remercié!
Le cri est là — Proche et tellement lointain — inutile de le chercher dans la gorge ou sous la peau ou dans la chaleur du souffle — Il faut descendre plus profond encore — plonger bien au-delà des poumons ou des viscères — ouvrir les portes des abysses et se laisser tomber comme une pierre dans le sans fond — Se laisser tomber tout en se faisant léger — ouvrir tout le corps à cet inconnu si familier — Sentir l’étouffement et la pression — Voir les contractions et les tourbillons du magma rouge, incandescent, noir, qui refuse la pétrification — Phosphorescence explosive — Tour qui s’écroule sous les coups de boutoirs d’une force venue d’on ne sait où — Vortex hurlant dont les secousses et les répliques paraissent ne jamais se tarir — Cri — Quarantième rugissant — Hurlevent titanesque enfin prêt à jaillir de l’enfer du dedans.
Oui bien entendu Hurlevent, merci Nicolas, bien à toi.
Merci Clarence!
Hurlevent oui mais c’est aussi un sacré voyage au coeur de la tempête !