Quand une émotion forte le traverse, sa voix prend de la hauteur comme si elle se perchait sur la crête de son ressenti. Elle est aussi un peu étranglée et certaines consonnes s’effacent laissant la place à des voyelles pointues en trémolo. Son phrasé devient haletant avec l’air qui semble manquer pour finir dans un filet très ténu.
Alors qu’abruti par les médicaments, sa voix devient pâteuse, lourde, des syllabes se mélangent, un tas de lettres tombé à ses pieds dans lequel on n’a plus qu’à faire le tri et reconstituer la parole.