hors-série #impératif | près de

Vas-y vas-y toi-même
Comment
Prends ton courage à deux mains et fonce
Comment
Vas-y toi-même prends-le donc ton bain de sang Aussi loin que
Pourquoi
Vas voir de plus près à quoi ressemble ton carnage
Comment
Ce que tu oses pour tes soldats fais-le toi-même
Pourquoi
Vas-y de côté de loin de près Aussi loin que le vent s’agite
Vas-y donne de ta voix Observe ta grandeur insensée
Flambe tes missiles Aussi loin que le vent tordu
Regarde ton désir de dingue T’as vu ?

Cloisonne-le
Aussi loin que près de

Petit enfant
Tire la langue au vieux schnock tout engourdi de son délire
Pense à la réglisse aux poires aux cerises
Que bientôt tu goûteras
Joue comme le moineau dans le clair matin clair
A venir
Regarde la ronde des papillons dans leur robe acidulée
Dans ta main marche gentiment un coin de ciel bleu
Embrasse-le Il est pour toi




A propos de Louise George

Diverses professions et celles liées au "livre" comme constantes.

6 commentaires à propos de “hors-série #impératif | près de”

  1. Avec l’enfant = l’espoir. Merci de ta lecture Françoise. Tu m’encourages à reprendre cette consigne (que je n’ai pas aimée).

    • Bien obligés d’y croire (ou de faire semblant d’y croire). Merci de ta lecture Marlen.

    • Oui. Nos traces nous rendent vivants. Il faudrait qu’elles nous rendent meilleurs. Merci Brigitte.