Vas-y vas-y toi-même
Comment
Prends ton courage à deux mains et fonce
Comment
Vas-y toi-même prends-le donc ton bain de sang Aussi loin que
Pourquoi
Vas voir de plus près à quoi ressemble ton carnage
Comment
Ce que tu oses pour tes soldats fais-le toi-même
Pourquoi
Vas-y de côté de loin de près Aussi loin que le vent s’agite
Vas-y donne de ta voix Observe ta grandeur insensée
Flambe tes missiles Aussi loin que le vent tordu
Regarde ton désir de dingue T’as vu ?
Cloisonne-le
Aussi loin que près de
Petit enfant
Tire la langue au vieux schnock tout engourdi de son délire
Pense à la réglisse aux poires aux cerises
Que bientôt tu goûteras
Joue comme le moineau dans le clair matin clair
A venir
Regarde la ronde des papillons dans leur robe acidulée
Dans ta main marche gentiment un coin de ciel bleu
Embrasse-le Il est pour toi
beaucoup de douceur dans ce texte finalement
sans doute à cause de l’enfant, du ciel et des ailes frémissantes des papillons
Avec l’enfant = l’espoir. Merci de ta lecture Françoise. Tu m’encourages à reprendre cette consigne (que je n’ai pas aimée).
Oui, croire malgré tout (et transmettre) que le meilleur reste à venir… (mais combien difficile)
Bien obligés d’y croire (ou de faire semblant d’y croire). Merci de ta lecture Marlen.
l’enfant, les traces invisibles qu’il portera s’il n’est enfançon
Oui. Nos traces nous rendent vivants. Il faudrait qu’elles nous rendent meilleurs. Merci Brigitte.