Méfie-toi de nos émissaires décadents. Ne crois pas que le courage est devenu étranger au royaume du grand Pacha. Ceux d’entre nous qui ne furent jamais dupes s’activent au dégrisement, pelant les mauvaises peaux et chantant avec ferveur les pages du vieux grimoire qui nous enseigna la ruse et la ténacité. Ne te fie pas à nos yeux mornes.
Et vous, défiez-vous de vos cœurs asséchés et assujettis ; la lumière est sœur de l’ombre. Domptez vos peurs ! Ce qui sera laissé en chemin vous ennoblira. Baignez-vous dans ce rêve fou qui orne nos frontispices. Chante, chœur, un Alléluia pour nos âmes indolentes.
Vois ta grande naïveté. Certaines emphases se révèlent délétères et ce chant glorieux s’étrangle, déjà, face au chaos du monde et de l’étalon-or.
Raille. Le ver est dans le fruit mais la graine aussi.
Embrassons une étoile pour nous garder du désespoir.